Quiksilver Pro France : de la versatilité des vagues landaises


Timo/Cazenave/Quiksilver
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/09/2014 PAR Julie Ducourau

Dix kilomètres de vagues à la renommée mondiale, entre Capbreton, Hossegor et Seignosse. Mais des vagues souvent capricieuses, au fil des courants.
« Les grosses tempêtes de l’hiver ont eu raison de la Gravière, tout a bougé partout, beaucoup de bancs de sable ont été ravagés », relève Alain Riou, tout nouveau directeur de compétition. D’autres pointent aussi du doigt les masses de sable que Capbreton transfère de la plage de la Vierge à l’autre côté de l’estacade pour renflouer ses plages sud érodées. Difficile à savoir.
En tout cas, le spot de La Nord situé entre la centrale et la Gravière, théâtre d’une finale épique entre les frères Irons en 2004, semble aussi en sommeil.
Alors après deux mois d’inspection quotidienne des spots, le « seul pic pas mal » s’est révélé être le Gardian qui a l’avantage de « marcher à marée haute et à marée basse », souligne Alain Riou qui prévient qu’il ne faut « pas s’attendre à de gros tubes méchants près du bord » cette année. Ici, « ce sera plus technique avec beaucoup plus de manœuvres » même s’il y aura toujours la possibilité de changer de spot en fonction de la qualité des vagues de la côte.
Baïne et courantDe très bonnes conditions sont annoncées jusqu’en début de semaine prochaine avec un vent de terre et sans doute un « bon deux mètres » ce week-end, précise le Tahitien qui vit désormais à Capbreton. Pour une « vague fun, plus facile qu’à la Gravière », note Charley Puyo, son prédécesseur au poste.
Une typicité landaise : les conditions seront à coup sûr hyper-changeantes avec une grosse baïne et beaucoup de courant, autant de difficultés pour bien se placer dans l’eau.

HossegorDepuis un quart de siècle qu’il vient en France, le roi Kelly Slater et ses 11 titres mondiaux, jure n’avoir encore jamais surfé au Gardian, « never ever ! ». Toujours serein, il sait la versatilité des vagues landaises : « on peut avoir une série extraordinaire et celle d’après pourrie, c’est parfois un peu la loterie ».

Le jeune Gabriel Medina, en passe de devenir le premier Brésilien champion du monde cette année, ne s’en fait pas non plus : « là où j’habite, c’est à peu près le même genre de vagues ».
Boule de cristalVainqueur à quatre reprises ici et tenant du titre, Mick Fanning essaiera, lui, de « regarder dans sa boule de cristal » ce que les vagues lui donneront car ici plus qu’ailleurs sur le Tour, avec le vent, les marées et les courants, « on se demande souvent ce qu’il va se passer dans les 10 prochaines minutes ».
Du coup, « c’est parfois difficile de choisir la bonne planche », admet le Tahitien Michel Bourez qui surfe sa meilleure année sur le circuit (5e actuellement). L’autre Français du Tour, Jérémy Florès, vient lui de casser sa planche favorite, comme la suite logique d’une « année noire » pour l’ex-prodige qui tente doucement de reprendre confiance et espère enfin réussir chez lui.

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