R3: le nouveau réseau de traitement des encombrants initié par les bailleurs sociaux de la CUB


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/02/2014 PAR Solène MÉRIC

Si le 30 janvier a été le temps de la discussion et de l’échange entre les participants aux 4èmes rencontres de l’innovation sociale, la veille, le mercredi 29 janvier, était consacré à des visites de terrain sur les sites des projets aquitains lauréats du FIS ces dernières années.

L’occasion plus particulièrement de se rendre sur la rive droite de Bordeaux, quai de Brazza, où se monte le projet R3, plate-forme de recyclage et de valorisation des encombrants, sur le modèle de la Ressourcerie de Cenon. Mais les ambitions en volume sont ici bien plus importantes. Comme le souligne David Seys chef de projet pour Domofrance, «passer de la Ressourcerie au projet R3, c’est aller du micro projet vers un projet industriel du réemploi des déchets».

Entre 7 et 9 emplois créésEt pour cause, trois régies de quartier, Lormont, Cenon et Bacalan sont mobilisées autour de ce projet initié par le bailleur social Domofrance et mis en route ces jours-ci. L’idée est de proposer aux bailleurs, syndicats de propriétaires, entreprises et collectivités locales un modèle viable et pérène du traitement des encombrants.
Dans la pratique, R3 collectera quotidiennement des encombrants de toute nature dans des zones de stockage, ou «zones tampon» organisées par les bailleurs sociaux ou directement chez les habitants des trois quartiers concernés.
Une fois collectés, les déchets seront apportés au local situé quai de Brazza, où une équipe s’appliquera à faire le tri entre déchets recyclables, déchets pouvant être réemployés et déchets finaux. Le local abritera donc deux espaces de production: un pour la revalorisation et la réparation, l’autre pour le démantèlement. Une fois les objets revalorisés, ils partiront pour une seconde vie, grâce à un réseau de boutiques et de dépôts-ventes partenaires. Et le terme d’économie circulaire, prend là toute sa dimension… D’ici à 3 ans, ce sont entre 7 et 9 emplois qui devraient être créés sur le site de R3.
Concernant les matériaux non réemployables ni recyclables, ils seront transportés en déchetterie.

Les prémices d’un «Pôle d’économie sociale et solidaire»Comme le souligne Frédéric Petit, chargé de développement de l’association qui gère le projet en attendant la constitution d’une société coopérative d’intérêt collectif, «R3 permet à la fois de diminuer la pollution visuelle, et donc d’apporter une meilleure qualité de vie dans ces quartiers, mais aussi de mettre en œuvre, dans le même temps, un accompagnement des habitants pour une meilleure gestion de leurs déchets encombrants en limitant les dépôts sauvages». Un projet qui a vocation à s’étendre et à se développer fortement au fil des années. En partenariat étroit avec sa proche voisine, la société Elise, spécialisée dans le recyclage des déchets de bureau, ce sont les prémices d’un «Pôle d’économie sociale et solidaire» qui sont en train de se mettre en place sur la rive droite de la Garonne. Telle est en tous cas l’ambition des différents partenaires.
Un maillage de recycleries sur l’agglomération également soutenu par la Cub, comme en témoignait la présence de Clément Rossignol, vice président de la CUB en charge de l’Economie Sociale et Solidaire ce 29 janvier. C’est d’ailleurs «la forte mise en synergie de nombreux acteurs autour de ce projet qui a convaincu le FIS», confie Valérie Fournier, sa Présidente. Un esprit collaboratif pour un projet exemplaire d’économie circulaire, que le FIS a récompensé par une dotation de 60 000€.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles