Spanghero peut-elle trouver un repreneur ?


Aqui !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 20/04/2013 PAR Nicolas César

Les 300 salariés de Spanghero sont aujourd’hui particulièrement inquiets. Le tribunal de commerce de Carcassonne a placé la société en liquidation judiciaire. L’activité va se poursuivre pendant 3 mois, voire 6 mois maximum. La direction a choisi de mettre l’entreprise en vente. « Nous pensons que la meilleure solution, c’est de mettre cet outil-là sur le marché pour que d’autres opérateurs rassurent le client », a indiqué son président Barthélémy Aguerre à l’AFP. Une procédure de sauvegarde avait déjà été ouverte le 27 février. La filiale de la coopérative basque Lur Berri est pointée du doigt dans le scandale de la viande de cheval depuis une enquête de la DGCCRF. Celle-ci a démontré que Spanghero a acheté des stocks de viande de cheval, qui ont été ensuite revendus comme étant du boeuf à plusieurs sous-traitants de distributeurs. Au final, c’est le marché européen qui a été inondé par ces plats cuisinés à la viande de cheval.

Spanghero est à vendreS’il n’y a pas de risque sanitaire, la tromperie sur la marchandise est inacceptable vis-à-vis du consommateur. L’entreprise s’est toujours placée comme victime, assurant que la fraude se situait en amont. « Spanghero a été victime d’une tromperie quant à la qualité de lots de viande qu’elle avait achetés à un trader hollandais et une accusation hâtive de fraude de la part des pouvoirs publics », avait-elle écrit dans un communiqué. Quelques jours plus tard, l’agrément sanitaire accordé à l’entreprise a été retiré puis en partie rétabli. Mais, là un nouveau scandale a surgi, celui des stocks de viande de mouton frauduleux découverts… chez Spanghero. Résultat, le chiffre d’affaires a chuté de 50%. La question est désormais de savoir si une entreprise va se porter candidate pour racheter une société au bord du gouffre, qui a perdu sa crédibilité. Un plan social semble inévitable. Il reste six mois pour sauver l’entreprise, ses 300 salariés, et la relancer sous un autre nom…

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles