Sport et soutien scolaire au programme l’été au Grand Parc à Bordeaux


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 11/08/2014 PAR Nicolas César

Désormais, chaque été, au Grand Parc à Bordeaux, Abdoulaye Ndiaye, 42 ans, ancien basketteur pro, titulaire d’un brevet d’Etat d’éducateur sportif et d’un diplôme de comptable, prend sous son aile, avec l’aide de bénévoles, une quarantaine de jeunes de 7 à 17 ans. Au programme : sport (football, basket…) et soutien scolaire en français, maths, physique… Sans oublier quelques sorties culturelles (Cap Sciences…). Ainsi, Omar, 9 ans, a fait beaucoup de progrès depuis 2012. A l’époque, il lisait difficilement. « Maintenant, ça me plaît de faire des dictées », assure-t-il.

Servir de modèles à des jeunes en manque de repèreParallèlement, Abdoulaye Ndiaye, qui a grandi dans une cité en banlieue parisienne, « corrige » aussi leurs comportements. Il insiste beaucoup sur le respect. L’association, qui a fait ses preuves pendant les petites et grandes vacances et est soutenue financièrement, entre autres, par la Région Aquitaine, entend désormais aller plus loin et cherche des fonds. En mars dernier, Abdoulaye a lancé « sport et insertion » pour les 16-25 ans. Un projet, qui lui a valu le prix Talents des cités en Aquitaine en 2013 dans la catégorie « émergence ». Et, l’an prochain il veut créer une entreprise d’insertion en lançant une marque de sportswear qui équiperait des clubs de basket ou de foot. Elle habillerait aussi les jeunes des banlieues et recruterait des chômeurs des cités. « Il faut résoudre un problème social par une activité économique rentable », avance-t-il en référence à « son » modèle, Muhammed Yunus, « le banquier des pauvres » et prix Nobel de la paix. Avec les deux parrains de l’association, Nicolas Batum, basketteur de l’équipe de France et Ben Owona, ancien pro aux JSA de Bordeaux et médecin, Abdoulaye Ndiaye entend montrer qu’une « autre voie » est possible pour ces jeunes et que le chômage n’est pas une fatalité, même en vivant dans une cité. 



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