Stéphane Lhomme n’ira pas en prison pour avoir violé le secret défense


DR
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 20/08/2009 PAR Nicolas César

Menacé de 5 ans de prison et de 75 000 euros d’amende pour avoir violé ce secret défense, Stéphane Lhomme n’imaginait pas que l’affaire aurait pu avoir de telles conséquences. En effet, il a été placé en garde à vue à deux reprises en mai 2006 et mars 2008 sur réquisition du parquet anti-terroriste de Paris, après que son réseau ait révélé en 2003 détenir un document « confidentiel défense », indiquant que le réacteur français EPR n’est pas conçu pour résister à un crash d’avion de ligne. Le Réseau s’est donc mobilisé et a obtenu la signature de 30 000 personnes pour le soutenir. 

Une décision « paradoxale »

Ce classement sans suite est donc une « bonne surprise » pour Stéphane Lhomme. Ceci étant, dans un communiqué le Réseau sortir du nucléaire souligne le caractère paradoxal de cette décision.  «Il est très frappant de constater que ce haut magistrat, tout en rappelant l’interdiction de révéler des documents classifiés (infraction passible de 5 ans de prison), classe l’affaire sans autre commentaire. Il est donc implicitement reconnu que, dans certaines circonstances, il est justifié de révéler un document confidentiel défense» relèvent les militants anti-nucléaire. Stéphane Lhomme, quant à lui, n’entend pas en rester là. Il demande à pouvoir accéder au dossier, ce qui est théoriquement possible après le classement sans suites.

Nicolas César

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle !
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles