Surveillance accrue du moustique tigre en Lot-et-Garonne : les partenaires mobilisés !


Préfecture Lot-et-Garonne
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/06/2017 PAR Sybille Rousseau

Chaque année, du 1er mai au 30 novembre, l’Agence régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine, le Conseil départemental, la Préfecture et Santé Publique France scrutent à la loupe le moindre moustique tigre en Lot-et-Garonne. Un partenaire, une mission… Tous ces partenaires sont porteurs chacun d’une mission bien spécifique. La Préfecture du département est en charge de coordonner l’ensemble des actions au sein d’une cellule départementale de gestion. Le conseil départemental de Lot-et-Garonne, lui, finance la surveillance et la lutte contre cet insecte. L’ARS, elle, recense et traite les signalements des cas suspects importés de chikungunya, de dengue et de zika, dans le cadre de la surveillance épidémiologique renforcée. Aussi, l’ARS Nouvelle-Aquitaine, Santé Publique France, la préfecture et le conseil départemental poursuivent conjointement la mise en place d’un plan d’actions spécifiques. « Ce plan d’actions détaille l’ensemble des mesures permettant de détecter et de suivre l’évolution du moustique, mais aussi de mettre en œuvre de manière rapide et coordonnée des mesures de protection des personnes », précise la préfecture Un train de mesures Ce plan d’action se compose de cinq mesures prioritaires. Tout d’abord, la mise en place d’opérations d’information et de sensibilisation en direction du grand public car nous pouvons tous changer nos habitudes, par exemple en supprimant les eaux stagnantes qui favorisent la reproduction du moustique. Autres mesures : la création d’une veille citoyenne via le site web www.signalement-moustique.fr où chaque personne peut signaler la présence du moustique tigre ; l’existence d’une surveillance entomologique des populations de moustiques, ainsi qu’une surveillance épidémiologique renforcée des cas humains. Enfin, la vérification de la présence de moustique tigre autour des cas signalés par les partenaires et, en cas de besoin, la mise en œuvre d’opérations de démoustication à visée préventive d’épidémie. Des mesures pour éviter la transmission locale des virus Ce dispositif de surveillance et de signalement a pour but, après confirmation de la présence du moustique tigre dans les lieux fréquentés par le malade durant la période de virémie, de mettre en place rapidement des mesures de lutte contre les moustiques et ainsi éviter la transmission locale des virus.

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