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PUBLIÉ LE 14/11/2014 PAR Julie DucourauUne seule entrée sécurisée est prévue pour le bâtiment dont les murs extérieurs composeront la clôture. Une fois dedans, c’est un village autour de rues, places, bancs, fontaines et lampadaires qui sera reconstitué avec des décorations et des équipements différents selon les quartiers. Sans jamais sortir de ces murs, les résidents pourront aller au troquet, chez le coiffeur, faire leurs courses à l’épicerie du coin. Et aussi jouer de la musique, faire du sport grâce à des animations proposées sur place par des professionnels, aidés de bénévoles et des familles.
Conserver une vie socialeDes salons et cuisines collectifs devraient également permettre l’accueil de proches « comme au domicile d’une personne », souligne le département. Une prise en charge originale de la dépendance qui parie sur l’indispensable conservation d’une vie sociale pour les malades qui seront encadrés par du personnel médical (médecins, infirmières, ergothérapeutes venus de centres hospitaliers) et des aidants spécialisés dans la dépendance et la vie sociale, relevant du Conseil général.
Les discussions sont en cours sur la préfiguration de ce village avec l’Agence régionale de santé. Un calendrier et des financements devraient être proposés d’ici début 2015. Quant au lieu, plusieurs communes se sont déjà proposées mais rien n’est encore décidé, indique-t-on au CG.
Sur les plus de 41.000 personnes âgées de plus de 75 ans dans les Landes, près de 18% sont atteintes d’Alzheimer ou d’une maladie neurodégénérative.
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