Vingt ans après, la Dordogne accueille le tour de France, les 25 et 26 juillet


Claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/10/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

Les 25 et 26 juillet prochains, le Tour de France fait son grand retour en Dordogne, vingt ans après. Malgré les affaires de dopages des années 2000, le Tour de France demeure dans l’esprit du public une épreuve reine. Pour beaucoup, cet événement sportif a les saveurs des souvenirs d’enfance, un parfum d’été. C’est aussi la France des petites routes, des terroirs, et des villages. C’est sans doute pour cela que l’on peut croire, une fois encore, à un tel engouement populaire pour un spectacle gratuit et festif, à nos portes.
Le 25 juillet, Bergerac sera la ville d’arrivée de l’étape Maubourguet-Bergerac, longue de 205 km. Le lendemain, c’est à Périgueux que sera jugée l’arrivée du seul contre la montre de cette 101° édition. C’est donc avec joie et fierté, que Michel Moyrand, le maire de Périgueux et Dominique Rousseau, le maire de Bergerac, ont accueilli la bonne nouvelle.
Le 25 juillet, l’arrivée sera jugée sur la site de la plaine des sports de Picquecailloux. Le peloton entrera en Dordogne par Eymet, à 36 km de la ligne d’arrivée, puis pénètrera dans le Bergeracois en empruntant la départementale 933. La Grande boucle empruntera le D14 à travers le vignoble de Monbazilac et grimpera la côte du château de Monbazillac, dernière difficulté avant l’arrivée, qui pourrait être le théâtre d’une attaque ultime. A la hauteur de Labadie, sur les hauteurs du Bergercois, le peloton va fondre ensuite sur la nationale 21. Il entrera dans la cité de Cyrano par l’avenue Paul Painlevé.

Le seul contre la montre du Tour Le 26 juillet, la veille de l’arrivée sur les Champs Elysées, Bergerac sera la ville départ du seul contre -la -montre de cette 101 e édition. Ce contre- la montre entre Bergerac et Périgueux pourrait être l’étape décisive. Présent lors de la conférence de presse à Bergerac, ce jeudi après- midi, Marc Madiot, représentant la Ligue professionnelle et directeur de la Française des jeux, indique « que le Tour, du moins le podium peut se jouer en Dordogne. Le parcours est court, sélectif, destiné aux rouleurs. » La côte de Coulounieix Chamiers pourrait piéger certains coureurs à seulement quelques kilomètres de l’arrivée jugée cours Montaigne, devant le Palais de justice. En 1994, un contre -la- montre avait eu lieu entre Périgueux et Bergerac. Le parcours n’aura rien de comparable : le tracé de l’étape passera par la D 709 en direction de Mussidan puis la D4 vers Villamblard, chef lieu de canton que l’épreuve n’a jamais traversé.

Pour avoir la chance d’accueillir la Grande Boucle, les villes de Bergerac et de Périgueux ont travaillé cinq ans. La ville de la sous-préfecture a investi 160 000 euros, Périgueux 90 000 euros. Même si ces sommes sont déjà critiquées par certains, en période de conjoncture difficile, les élus locaux espèrent beaucoup en termes de retombées économiques et de notoriété. 190 pays retransmettent le Tour, soit 3,5 milliards de téléspectateurs. « Un contre la montre, c’est 7 heures de direct à la télévision, quelle plus belle campagne de communication pour Bergerac, pour la Dordogne, » précise Pascal Chanteur, ex coureur installé à Bergerac et adjoint au maire.

Pour que les 25 et 26 juillet, le rêve soit parfait, il faudrait qu’un français soit vainqueur de l’avant dernière -étape, comme ce fut le cas en 1961. Cette année là, Jacques Anquetil sortait vainqueur du contre la montre entre Bergerac et Périgueux. Il remportait la grande Boucle, deux jours plus tard, à Paris. 


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