A Saint Léon-sur-Vézère, le piano se joue (aussi) à quatre mains


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 18/08/2012 PAR Bérénice Robert

Un piano, deux hommes, trois compositeurs, quatre mains. L’équation d’un concert réussi, selon le Festival du Périgord Noir. Nicholas Angelich et son compère Frank Braley ont uni leur talent dans un numéro rare qui requiert à la fois habilité et complicité entre les artistes. Nicholas Angelich l’explique : « donner tout un récital à quatre mains, c’est une chose que je ne fais pas beaucoup et lorsque je joue du quatre mains, c’est très souvent avec Frank Braley, donc c’est l’occasion de retrouver cet univers. ». La bonne entente et l’amitié qui liaient les deux hommes était d’ailleurs visible, les mains se chevauchant sans accroc et les pieds s’alternant sans se gêner sur les pédales.

Deux inconditionnels du piano à quatre mainsTrois compositeurs, dont deux inconditionnels du piano à quatre mains, Schubert et Brahms. Il était donc tout naturel qu’ils fassent partie de la programmation, accompagné par le plus tardif Rachmaninov (1873-1943). L’objectif, selon Nicholas Angelich : « faire des choses que l’on a envie de jouer, que l’on a déjà jouées, mais aussi des nouvelles pièces, qui sortent d’un cadre habituel ». L’auditoire a donc pu entendre les fameuses Danses Hongroises de Brahms, inspirées par la musique traditionnelle tzigane, précédées par Schubert et sa Fantaisie en fa mineur, et quelques Variations du même Brahms. Rachmaninov a fermé la marche, pour des pièces sans doute moins connues du grand public, six morceaux opus 11 aux noms évocateurs, de la mélancolique Barcarolle au puissant Glory, mais tout autant remarquables.

La soirée s’est terminée par une séquence de dédicaces offerte par les artistes, cerise sur le gâteau pour un public déjà comblé.

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