Arte flamenco: de Tendance floue à Peter Knapp, les résidences photos se succèdent mais ne se ressemblent pas


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/07/2010 PAR Solène MÉRIC

Tous deux professionnels du voyage, c’est bien aussi comme tels que les deux photographes Mat Jacob et Gilles Coulon ont vécu leur immersion dans l’univers du flamenco. Un univers dont ils ne savaient rien avant leur expérience montoise. C’est donc avec un regard de « photographes naïfs » qu’ils ont pu « mettre un pied dans la porte et voir le monde des artistes. Dans nos clichés, il y a beaucoup de coulisses » explique Mat Jacob. 

Trois écrans géants pour une « danse des images »
Pour la restitution de leur travail l’idée selon Gilles Coulon, est de « parvenir à retrouver les grands moments d’intensité que l’on a vécu au cours de notre résidence et l’aspect spontané du flamenco ». En pratique, trois écrans géants projetteront les photos accompagnées d’un concert de flamenco en direct. Matt Jacob précise : « dans notre collectif, on aime bien placer les photos dans un contexte d’évènement pour que la rencontre avec le public se fasse « à chaud ». Pour Arte Flamenco, cette rencontre se fera ce 9 juillet sur les berges de la Midouze, les écrans suspendus au dessus de l’eau. Accompagnée de l’improvisation des musiciens, le montage des images sur les trois écrans permettra « une sorte de danse des images, mais aussi un jeu d’échange entre les images, les artistes et le public. »

Le flamenco, « impossible à photographier »
Si le travail des photographes de Tendance floue touche à sa fin, celui de Peter Knapp, grand nom du monde de l’image, commence ou presque… Lui qui n’avait « jamais pris une photo de flamenco » avant d’accepter ce projet pour Arte flamenco considère a contrario que le flamenco, étant « l’addition d’un tout visuel », est « impossible à photographier ». Il prend donc le contre pied de ce constat : puisque l’ensemble ne peut pas être photographié, il choisit de jouer avec « un détail » ou « un aperçu du mouvement d’une danseuse ». Intégrant également une partie vidéo dans sa résidence, il a également choisi de faire le portrait de personnes du public auxquelles il demande de lui livrer leur sentiment sur le flamenco…

Une restitution en 2011
Quant au résultat final de ce double travail, Peter Knapp n’est pas encore sûr de la forme qu’il prendra. Il imagine que les photos à dominantes noires et rouges, seront en noir et blanc, il évoque aussi « une projection sur un fond noir, mais pas forcément la nuit » comme le projet initial le prévoyait… Cependant ce qu’il affirme, cette fois avec certitude, « c’est que ce n’est pas du tout sûr que se soit comme ça !». Il faudra donc patienter jusqu’en 2011 pour connaître le résultat final de cette résidence.

Solène Méric

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