Les élus et candidats du Parti Socialiste de Bordeaux Métropole parlent municipales


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 23/02/2020 PAR Clément Bordenave

« Nous vivons aujourd’hui une situation très particulière à la métropole » admet Alain Anziani en préambule de sa prise de parole. C’est en effet dans un contexte très particulier que ce déroule cette campagne pour la conquête de la mairie de Bordeaux et pour les communes de la métropole. Alors que Phillipe Poutou remonte à 12 % d’intention de vote selon un sondage BVA et que Nicolas Florian et Pierre Hurmic se partagent respectivement 40 % et 30 % d’intention de vote, les résultats du 22 mars prochain restent incertains.

Transports et écologie, le choix des mobilités douces et des transports collectifs 

Sur fond de crise du logement et avec des enjeux autour des mobilités qui exigent des réponses rapides, les futurs maires des communes de Bordeaux Métropole devront faire face à des enjeux de taille mais ne surtout pas négliger le volet écologique, véritable juge de paix de cette campagne. Pour Alain Anziani, l’écologie passe en tout premier lieu par un constat d’échec, « nous avons souhaité ralentir les émissions de gaz à effet de serre de 20 à 25 % avec l’agenda 21 et force est de constater notre échec collectif, car je ne souhaite renvoyer la balle sur personne ». Donner l’exemple, c’est ce qui selon les élus réunis autour d’Alain Anziani, doit permettre de créer un élan positif autour de l’écologie, « nous devons donner l’exemple avec les bâtiments publics pour commencer ». La création d’ilots de verdure et plus généralement d’une végétalisation importante doit permettre le développement de véritables supports de la biodiversité.

Les mobilités douces sont aussi indispensables et les candidats PS entendent leur redonner une place centrale et appuient sur le piéton qu’il ne faut pas négliger : « il y a des espaces où il n’y a pas de trottoir sur la métropole et nous devons les réduire. » Le vélo devra lui aussi avoir une place de choix avec la création de nouvelles voies cyclables.

Mais c’est dans les autres projets des candidats du Parti Socialiste que la prise en compte de l’urgence écologique se fait sentir. Plus de franchissement de la Garonne et la création d’un téléphérique urbain « qui pollue moins que le tram » afin de donner les moyens aux habitants de vivre sans tracas en centre-ville. « La Garonne ne doit plus être perçue comme une rupture mais doit devenir un lien », clamait Alain Anziani.

Toutes ces initiatives s’accompagnent d’une mise à niveau du réseau de transports en commun avec le prolongement des lignes de tram, l’augmentation des navettes fluviales et la création du RER Métropolitain, véritable cheval de bataille des candidats socialistes de la métropole qui voient dans ce grand projet une possibilité de rapprocher les habitants de la Gironde en s’appuyant sur le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine.


« Il faut privilégier les habitants plutôt que l’habitat »

En matière d’habitat, l’un des dossiers difficiles durant ces municipales, Alain Anziani se veut proche des bordelais, « il faut privilégier l’habitant plutôt que l’habitat ». Par ces mots, le candidat à sa propre succession et ses collègues se veulent proches des habitants et ils entendent bien proposer plus de rénovations pour les logements insalubres ainsi que la création de nouveaux logements sociaux et intermédiaires pour les foyers à faibles revenus. La diminution de l’offre en logement social est d’ailleurs un vrai problème pour Jean Touzeau, maire de Lormont qui prend la parole pour pointer du doigt la Loi Elan: « cette loi a eu des effets néfastes en vendant le parc HLM au privé, c’était plus qu’une erreur, c’était une faute ».

Mais derrière cette union des candidats PS de Bordeaux Métropole se cache selon eux une réelle volonté d’union des communes qui la composent. Une manière de répartir « pas seulement les coûts mais aussi la vision » de ce que doit devenir la métropole bordelaise dans les années à venir.

Pour conclure, Alain Anziani rappelle la complexité de cette campagne où beaucoup de projets se recoupent mais il rappelle que « tout le monde regarde dans la même direction mais n’avance pas au même rythme, certains piétinent, d’autres font des petits pas et d’autres de grandes enjambées » conclut le candidat du Parti Socialiste.

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