Dépôts vente, friperies, déstockages, les paradis du vêtement à petits prix


Caroline Ricros
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/08/2012 PAR Caroline Ricros

A Bordeaux, dans le centre ville, mardi 28 août, un petit monde s’amasse au 80 rue du Loup. Fashionistas, hipsters , bobos et bourgeois font leur course de vêtements de rentrée à la Freep Show. Une friperie ouverte depuis trois ans située près de la rue Sainte Catherine. D’une vingtaine d’années une habituée des lieux raconte: « Ce que j’aime ici c’est que je peux trouver des très belles pièces pour seulement 20 €, j’adore la mode mais je n’ai pas beaucoup de moyens, içi, je peux m’adonner à ma passion sans trop me ruiner ». Comme elle, en ces temps de crise économique, ils sont de plus en plus nombreux à fouiller, à chiner dans les dépôts vente, les friperies et les boutiques de déstockages, ou grandes marques et petites collections se côtoient en toute égalité. 

Friperie et dépôt vente, « ce n’est pas la même chose »« Dans les friperies, il n’y a pas de marques récentes, elles ont au moins dix ans, c’est une des différences avec les dépôts vente » détaille Sandra la propriétaire de Freep Show. Dans son magasin, elle propose des shorts des années 80, des blousons en cuir vintage ou des robes des années 30. Des pièces dont elles fixent elle-même les prix , à 5, 10, 20 € et parfois plus. Vêtement vintage, elle ne vend pas pour autant des vieilleries. « Je m’adapte à la tendance du moment, je regarde ce qui se fait dans les magasins pour présenter à mes clients des pièces à la mode » poursuit-elle. Ouvert depuis trente ans un autre lieu le dépôt vente Arsenic et vieilles dentelles: Marie-José Molinier la propriétaire explique, « notre magasin est constitué de pièces de particuliers qui, après une sélection de notre part nous les revendent ». Dans sa boutique située au 39 rue des Trois Conils, elle s’adapte elle aussi à la mode. Vestes Yves Saint Laurent à 140€, elle vend aussi du Zara ou du Etam. « Il y a trente ans, on ne vendait que des grandes marques, aujourd’hui on s’adapte à toutes les bourses, la seule exigence c’est la qualité et la beauté du vêtement » conclue t-elle.

Les magasins de vente de stocksAutre endroit, autre manière de travailler, chez Mistigriff au 124, 126 Cours Alsace Lorraine, la gérante Marie-Hélène Mash propose les invendus de certaines marques comme Caroll, Benetton pour les femmes ou Billabong, Lee, Scotch and Soda pour les hommes. « Ici, on propose des vêtements de certaines marques de l’ancienne collection ou de celle actuelle à des prix avantageux  » explique t-elle. Les prix affichés sont en effet attractif, 20 € pour un pull, gilet ou chemise de chez Caroll, 40 € pour un sac Sequoia ou encore 20 € pour un jean Pepe Jeans. Chez les hommes, la boutique présente des chemises de la marque américaine à succès Ralph Lauren à 39,90 € et des costumes, à partir de 60€. Même sorte de prix au rayon enfants, le magasin donne la possibilité d’habiller l’ensemble de la famille à des prix réduits. Tout comme chez Mistigriff, les magasin Help rue Sainte-Catherine ou Fantastik situé 2 Place Saint-Projet proposent un large choix de marques au plus bas prix. Avec ces boutiques, se vêtir  agréablement sans se ruiner c’est possible.

Vous connaissez d’autres bons plans « anti-crise » sur votre secteur ?
N’hésitez pas à les partager avec nos lecteurs en réagissant à cet article

 

Autres adresses à Bordeaux
Duke’s, 6 rue du Loup
Steack Fripes, 62 rue du Mirail
B.C.B.G, 10 rue Saint-Sernin
Amos, 146 rue Sainte-Catherine

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! SPÉCIAL > Nos derniers articles