Les élèves de Bordeaux Sciences Agro accompagnent les enfants sur la Ferme


Alix Fourcade
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/05/2018 PAR Alix Fourcade

Ce dimanche matin, 13 mai, à la Ferme du Salon de l’Agriculture, les étudiants de Bordeaux Sciences Agro accueillent les enfants, en profitant d’un grand rayon de soleil, avant l’ondée menaçante. Avec ses grosses bouclettes qui cachent ses yeux, Marc-Élie, 19 ans et originaire de Fontainebleau (77), est en première année à Bordeaux Sciences Agro et anime le memory des porcins, avec ses camarades Charlotte, 20 ans et Toulousaine, et Romane, 20 ans, qui arrive de Strasbourg (67). 

À côté, Léa, 20 ans qui vient de Cherbourg (50), en Normandie, fait l’inventaire des troupes. Elle est une des référentes de l’école sur le Salon, « je suis heureuse d’avoir des responsabilités, et cela me permet d’avoir des contacts directs avec les agriculteurs », assure la jeune brune avec sa casquette vissée sur la tête et un petit sourire en coin, quand l’idée de poser sur le tracteur pour la photo avec sa camarade émerge.

Bordeaux Sciences Agro

Tous les élèves présents ce dimanche sont arrivés sur concours à BSA, après deux années de classe préparatoire. « Nous sommes en classe avec les apprentis, qui arrivent de BTS spécialisés : ils sont beaucoup plus dégourdis ; nous, c’est à peine si nous ne confondons pas les chèvres avec les cochons », s’amuse la grande Charlotte, qui force volontairement le trait, car elle ne sait pas vers quelle discipline elle va s’orienter en deuxième année.   

Le rêve d’enfant d’avoir une ferme 

Leurs perspectives d’avenir se sont un peu éclairées suite à un stage au sein d’une exploitation pendant deux semaines. Marc-Élie a travaillé dans une grande culture avec du maïs et des tournesols, mais aussi des ovins et des bovins, dans les Landes (33). « Le rêve éphémère que j’avais quand j’étais petit d’avoir une ferme est ressorti pendant ce stage », s’étonne celui qui aime préciser que l’escalier de sa ville natale n’est pas à double révolution, contrairement à ce que tout le monde pense, mais en fer-à-cheval.

Bordeaux Sciences Agro

À l’avenir, il envisage de créer une exploitation de grosses volailles : « avec des pintades et des dindons, pourquoi pas en Bretagne, même si j’ai peur des conditions climatiques ». Charlotte, qui a fait son stage de découverte en viticulture en Ardèche, est moins sûre : « je change d’avis tous les dix jours : en ce moment, je suis branché sur l’agrotique, la programmation informatique sur les GPS des tracteurs par exemple ». La discrète Romane est quant à elle plus tentée par la recherche en génétique dans l’agriculture biologique. En attendant, elle est heureuse d’aller passer un semestre d’études à l’étranger, « en Californie, si tout va bien ».

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