Emmaüs Pau-Lescar, la caverne d’Ali baba ne désemplit pas


Emmaüs-Lescar-Pau
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/09/2012 PAR Olivier Darrioumerle

« On a constaté qu’il y avait plus de chalands et qu’ils achetaient aussi de plus en plus des petites bricoles à 0,5 ou 1 euro. » Dans le hangar, une montagne de vêtements à trier et à désinfecter à la vapeur, avant de les accrocher aux portants. 50 à 60 m3 par jour ! A l’assaut des rayons du bric-à-brac, on retrouve souvent des jeunes familles, papa en tête. Nathalie, un brin écolo, a rempli son panier de vêtements à cinquante centimes. Elle est contente de ses trouvailles et a l’impression de rendre service. Son mari est au rayon bricolage. A l’écouter c’est là que l’on trouve les meilleures affaires. Scies, tourne-vis, fond de pot de peinture. «en matière de bricolage on met tout en vente », explique un compagnon.

Une infirmière a trouvé un lot de coussins orthopédiques à 1 euro. Un compagnon reconnaît qu’il avait mal évalué la valeur de ces coussins. « On ne connaît pas la valeur de tout, c’est aussi pour ça que les gens peuvent faire des affaires. » En effet, les fouineurs de toute la région viennent sur le marché d’Emmaus à la recherche de la perle rare. Le mardi, ils sont les premiers à attendre devant le portail, un peu avant 14 heures. Les brocanteurs, aussi, sont connus des compagnons. Mais pour Thomas, chef de l’atelier menuiserie, pas question de travailler pour les professionels. « On cherche à donner le juste prix pour grignoter la marge des brocanteurs et permettre à celui qui a du goût de trouver son bonheur. »

Pierre remet en état les tondeuses à gazon. Il réparé neuf tracteurs cette année. 450 euros garantie 3 mois au lieu de 1500 euros en magasin. Les mobile-home, il va les chercher sur la côte à la fin de l’été. Quelques réparations et ils sont mis en vente, 2500-3000 euros. En général les prix sont baissés de 75%. On trouve aussi une télévision écran-plat HD à 180 euros. Reda, chef d’atelier, ne répare que les télévisions les plus récentes. « C’est moitié-prix lorsque les produits sont neufs, explique Reda, chef de l’atelier informatique, les grands magasins nous donnent leurs invendus. » Sur les étagères de son atelier, des vieilles consoles Atari aux Playstation, en passant par les Super Nintendo, jusqu’aux denières nouveautés, tout y est. Un véritable musée du jeu vidéo. « Ici c’est dysneyland ! », conclut-il tout sourire.

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