Equitaine met le cheval de trait à l’honneur pour l’ouverture du Salon


Bérénice Robert
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/05/2011 PAR Bérénice Robert

A l’origine utilisé pour épauler l’homme aux champs ou à l’usine, le cheval de trait a vu sa situation changer peu à peu avec l’essor des machines et a finalement été longtemps condamné à n’être élevé que pour sa viande. Mais depuis peu, et l’intérêt croissant porté aux questions environnementales et au développement durable n’y est probablement pas pour rien, on le croise de plus en plus à la ville comme à la campagne, et plus seulement dans nos assiettes. « Il sert notamment au ramassage des poubelles ou au travail dans les vignes, ainsi qu’à l’attelage », explique Patrick Pauvif, président de Trait33. Equitaine entérine cette évolution sur le Salon, en faisant du cheval de trait la star de son premier jour. Une reconnaissance méritée pour ce cheval, trop souvent resté dans l’ombre de ses « nobles » cousins les pur-sang.

Un parcours difficile

Pour le bonheur des petits et des grands, ils étaient donc sept à évoluer sur le parcours de la Qualification Loisir Junior ce samedi après midi. Un parcours composé de huit obstacles, dont cinq sont imposés par le règlement des haras, et trois sont choisis « en fonction de son humeur » par Roland Coulomat, président de la fédération des éleveurs de chevaux de trait (Aquitrait) et membre du jury. Il nous apprend que les chevaux ont ainsi été jugés, entre autres, sur leur aptitude à monter dans un van, à donner le pied, à franchir un guet, mais également sur leur conformité aux standards de la race. De races, il y en avait deux qui étaient représentées sur ce concours : les Shires, chevaux de trait anglais, et les Bretons. Ces épreuves sont d’autant plus difficiles que les chevaux présentés sont très jeunes, et n’ont donc encore jamais été confrontés à ce genre de difficultés.

Des candidats de qualité, qui ont tous été récompensés

Cependant, ni la musique assourdissante, ni la chaleur, pourtant élevée sous le soleil bordelais, n’ont réussi à déconcentrer nos sept jeunes et vaillants candidats, qui ont tous été reconnus aptes. Cette aptitude (non primée par les haras), dûment tamponnée dans les carnets de santé des participants, a trois niveaux allant de « certifié» à « élite », en passant par le niveau intermédiaire « sélection ». La majorité a été « certifiée », et une seule pouliche a été reconnue « élite ». Après la remise de récompenses bien méritées, les chevaux ont enfin pu aller se reposer, afin de laisser la place à leurs ainés pour la dernière animation de la journée, le concours et la démonstration de débardage.

Bérénice Robert

Crédit photo : Bérénice Robert, Aqui!

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