Fièvre catarrhale : confiance des consommateurs, inquiétude des éleveurs


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 03/05/2008 PAR Joël AUBERT

« En Aquitaine, comme dans toute la France, d’ailleurs, on manque d’animaux, car on compte de moins en moins d’éleveurs. Ce phénomène est encore plus vrai pour les ovins », regrette Myriam Eymard, chargée de communication chez Aquibev. Le Salon est donc un événement incontournable pour le groupement professionnel, quipromeut les savoir-faire de tous les acteurs de la filière, de l’élevage à la vente.

Aquibev en force

Deux espaces du Salon sont dédiés à ces actions. Le premier « Côté cuisine et terroirs », situé Ferme d’Aquitaine, regroupe une joyeuse équipe de bouchers, qui font déguster certaines des meilleures viandes de la région : bœuf de Bazas, agneau de lait des Pyrénées, agneau de Pauillac, etc. Le second, sous le hall 4, propose une animation particulière, organisée en partenariat avec le CIV, un jeu de pistes pour partir à la découverte de l’élevage des ruminants et de l’environnement.

L’exportation souffrante

Il s’agit notamment d’informer les visiteurs sur la fièvre catarrhale, qui n’a eu, selon Myriam Eymard, « aucun impact sur la consommation ». « Par contre, en interne, précise la jeune femme, on déplore d’importants problèmes liés à la circulation des animaux ». Elle nous explique qu’ « en Aquitaine, l’économie du secteur repose sur un flux de broutards (des bêtes de moins d’un an, ndlr), qui partent vers l’Italie pour y être abattus et consommés ». Il faut savoir en effet que les transalpins sont friands de la blonde d’Aquitaine, « dont le goût et le grain ressemblent à ceux de la Garonnaise », une race répandue en Italie. « Les vaccinations systématiques demandées par les acheteurs italiens bloquent les flux. La profession se mobilise aujourd’hui pour que ces animaux-là continuent à être élevés dans de bonnes conditions et puissent être exportés quand la situation sera rétablie. Nos exportateurs vivent des moments très difficiles à cause de la fièvre », résume Myriam Eymard.

Léo Peresson

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