Itxassou : Les voyages immobiles de l’Erriko Festibala


Pierre Olivier Bouland
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 13/07/2012 PAR Stéphane Baillet

Les journées de l’Errobiko sont le théâtre de conférences spectacles instructives et ludiques. Le metteur en scène Armand Gatti s’interrogera ainsi sur les nouvelles formes de créations artistiques, tandis que les pastoraliers souletins se retrouveront autour de leur passion commune. Dans un autre registre, à Ezaldia, le café Zabalik accueillera tous ceux qui aiment lire à haute voix et à ceux qui aiment entendre lire : un café éphémère installé sous un figuier ouvert à toutes les langues, à la musique, à la danse et au chant. Du côté du « pré des artistes », Marie Dubroca et Catherine Luro offriront un programme qui oscillera entre duos et solos, des univers qui vont s’entrechoquer, avec des percussions à l’honneur, mais aussi des voix, une cornemuse, un guembri, une contrebasse, un saxophone et un accordéon…

 Les soirées quant à elle sont la promesse de rendez-vous passionnants. Des accords envoûtants de Michel Portal en passant par le talent du pianiste Bojan Z, des élans vocaux de Benat Achiary à la création originale « Pilotarhitza » autour de la Pelote Basque, de la cornemuse d’Erwan et Guénolé Keravec aux influences africaines d’Etenesh Wassié, les spectacles proposés dans le cadre du festival vont, bien entendu, au-delà des frontières mais aussi plus loin que les clivages culturels et musicaux. De la trompette à l’accordéon, du piano à la bombarde, Errobiko Festibala fait la part belle à la musique dans tous ses états. Ateliers créatifs, rencontres, débats et concerts rempliront comme il se doit l’agenda très chargé du festivalier. 

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