La Bazadaise sera à l’honneur au Salon de l’Agriculture


Le 16 mai prochain, les portes du salon de l'agriculture de Bordeaux s'ouvriront au parc des expositions de Bordeaux-Lac. Le deuxième rendez-vous agricole grand public, se positionnant juste derrière l'historique salon de Paris. Cette édition 2009 es

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Publication PUBLIÉ LE 11/05/2009 PAR Thibaut Teillard

Après les difficultés liées à la fièvre catarrhale en 2008, les éleveurs ont à cœur cette année de redorer la réputation des bovins français. Dans cette optique, le salon de Bordeaux se présente, avec celui de Paris, comme les deux rendez-vous, grand public en France. L’occasion pour « monsieur et madame tout le monde » de faire connaissance avec les races bovines qui constituent, d’une part le patrimoine agricole de leur pays, mais aussi une partie de leur alimentation. Pour les éleveurs, la rencontre avec le public leur permet de présenter leur activité, un dialogue qui à son importance lorsque l’on connaît les difficultés que rencontre la profession depuis deux ans.

Un contexte difficile
La crise financière mondiale n’épargne donc personne. Les éleveurs de Bazadaisele savent bien et se serrent les coudes. En 2008, c’était la fièvre catarrhale qui faisait du tort à l’élevage français en décimant une partie du troupeau. Un an et quelques vaccins plus tard, les éleveurs doivent, à présent, faire face à une autre difficulté. La baisse de la consommation de viande, conséquence de la réduction du budget alimentation dans les ménages. Avec un prix de la viande divisée par trois, la plupart sont obligés de diversifier leur activité. On voit de ce fait naître des groupements d’employeurs, qui permettent aux éleveurs de se partager les services des ouvriers agricoles. Nathalie Morlot, dont l’élevage se spécialise dans la génétique, a du adopter une solution de substitution pour permettre a son élevage de survivre à cette mauvaise passe. Ainsi elle n’hésite plus à élever du bœufsous la mère et à envoyer des bêtes à la boucherie pour avoir un revenu complémentaire à son activité principale qu’est la reproduction. « Nos ventes d’embryons et d’inséminations ne suffisent plus à rentabiliser notre activité, c’est pourquoi on se tourne vers d’autre solutions », souligne Nathalie Morlot. La profession peut toutefois compter, sur un partenaire financier solide, le Crédit Agricole, qui depuis le début de la crise n’à semble-t-il, pas laissé tomber les éleveurs.

La Bazadaise voyage loin
Cette année encore, le salon de l’agriculture de Bordeaux sera l’occasion de faire connaître la race Bazadaise auprès du grand public. L’occasion pour les éleveurs de se montrer, de se vendre et de conquérir de nouveaux marchés. Après une belle poussée du secteur de la génétique durant les dernières années. La race Bazadaise ayant conquis l’Espagne, l’Angleterre, mais aussi la Suisse tend, désormais, à s’exporter vers des pays plus lointains tels que l’Australie, le Chili ou encore le Paraguay. Avec 23 embryons envoyés en Australie en 2008, le pays du kangourou semble séduit par le bovin à robe grise et aux cornes plates. Une destination porteuse qui pourrait bien donner un nouveau souffle à la Bazadaise.

En attendant, ils seront nombreux, les visiteurs du Salon de l’Agriculture de Bordeaux, à se presser dans les allées afin d’admirer les bovins de la race Bazadaise.

Thibaut Teillard

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