Le Bachi-Bouzouk béarnais adore les bulles


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/03/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

L’Aquitaine, pays où il fait bon vivre, exerce un vrai pouvoir d’attraction sur les créateurs de bande dessinée, explique Vincent Poeydomange, le gérant de ce commerce indépendant, labellisé par le ministère de la Culture, et  figurant au 25e rang des librairies de BD en France . Avec un portail de vente relié aux deux sites qu’il anime sur Internet, et de solides liens établis  avec le réseau national de libraires spécialisés Canal BD.

Seul regret : « La ville Pau est géographiquement isolée.  Les liaisons ferroviaires ou aériennes coûtent cher. Faire venir un auteur de Lyon nous revient au total à 700 €. C’est énorme ». La participation de Bachi-Bouzouk au  Salon du Livre de Paris, aux côtés d’autres professionnels de la BD invités par l’Agence régionale pour l’écrit, le cinéma, le livre et l’audiovisuel, est donc considérée comme une aubaine.  « Cela va nous permettre de montrer qu’on est là, que l’on est dynamiques, et qu’il ne faut pas nous oublier. »

Coups de coeurDans ce cadre, les libraires aquitains ont été invités à présenter les coups de cœur qu’ils ressentent pour les productions des maisons d’éditions installées dans leur région.

Pour ce qui concerne « Les Requins Marteaux », le choix de Bachi-Bouzouk s’est porté sur le Palois Winshluss,  installé dans la capitale girondine et auteur de l’album « In God we trust ». « Celui-ci pose un regard décalé sur la Bible , et les détournements qu’on peut en faire ». Winshluss  a par ailleurs obtenu le prix du meilleur album à Angoulême avec une version relookée de Pinocchio. 

Les histoires courtes proposées par Guillaume Trouillard, le fondateur des éditions de la Cerise, ont également attiré l’attention de la librairie béarnaise. « Leurs auteurs sont connus, ou pas. Ce n’est pas forcément grand public. Mais le parti pris graphique est fort. »

Chez Akileos,  elle apprécie  les épreuves qu’affronte Hercule, tel que l’a imaginé Edouard Cour, dans « Herakles ». « Le récit est mené à un rythme d’enfer. C’est une vrai réussite. » Enfin, Vincent Poeydomenge et ses complices se sont amusés des aventures de « Françis, blaireau farçeur », de Claire et Jake . « C’est très drôle, cynique, mordant. » Tant il est vrai que l’eau tiède n’est pas vraiment appréciée des amateurs de BD.

Pour en savoir plus : www.bachi-bouzouk.com ; www.bachi-bouzouk-manga.com

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