Mieux que l’école buissonnière, le Parcours de l’enfant


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/05/2012 PAR Solène MÉRIC

Si le Salon de l’agriculture devait se résumer à quelques-uns de ses grands rendez-vous, le Parcours de l’enfant ne pourrait être oublié. Crée il y a dix ans par les jeunes agriculteurs pour promouvoir le monde agricole auprès des jeunes citadins, cette opération séduction est une véritable réussite. Pour Cédric Pérez, le JA responsable du Parcours de l’enfant, le succès ne fait aucun doute : « plus ça va, plus on a d’ateliers qui se mettent en place sur le parcours et plus on a d’élèves qui viennent y participer. Généralement lorsqu’une école participe au parcours de l’enfant, on la retrouve l’année d’après… ». Le succès est tel que les organisateurs visent un peu plus large pour l’année prochaine et envisagent sérieusement d’ouvrir la formule aux centres aérés de la CUB. Une manière de compenser la journée un peu creuse du mercredi où les enfants ne vont pas à l’école…

Savoir comment on trait une vache

De nombreux enfants dans les allées de la Ferme d'Aquitaine

Toujours est-il que cette année, ils sont donc 800 élèves de 23 écoles primaires à se laisser guider d’un atelier à l’autre, de questionnements en découvertes, de surprises en enchantements. Et les mots ne sont pas trop forts. Les « Haa ! », les « hoo ! » et les « Moi je sais !! » criés à la cantonade à l’attention des animateurs des ateliers sont là pour en attester. Entre 10 h et 15 h, pique-nique compris, ils participent à 7 ou 8 animations de tous genres. L’occasion d’en apprendre sur les oiseaux migrateurs avec les chasseurs, sur l’élevage avec Aquibev, ou encore sur le foie gras avec le PALSO.
Mais, Cédric Pérez le confirme, pour ces petits citadins, ce sont les ateliers où il est question d’animaux qui ont leur préférence. Savoir comment on trait une vache ou comment les abeilles fabriquent leur miel… rien de mieux ! Surtout quand, en prime, on peut déguster un peu de miel ou se rassasier d’un verre de lait frais ! Cela dit, mettre les mains dans la terre pour un atelier rempotage semble aussi assez plaisant pour ces petits gens de la ville… De quoi certainement susciter des passions et faire naître des vocations pour l’agriculture de demain !


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