Le Salon a la pêche !


Alix Fourcade
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/06/2019 PAR Alix Fourcade

« Nous sommes là pour montrer que la pêche est une super activité intergénérationnelle et un loisir accessible à tous », explique Alix Gilles-Bon, coordinateur régional à la Fédération régionale de la pêche de Nouvelle-Aquitaine. À 32 ans, celui qui est originaire de Fontainebleau, en région parisienne, a été initié à la pêche par ses amis. Sur le stand, il anime toutes les activités avec les représentants des associations. À côté du simulateur de pêche, un bassin est même installé pour s’essayer au float-tube, un engin de plage flottant pour se rendre dans des spots inaccessibles avec des palmes. « C’est parfait pour attraper le brochet », ajoute ce passionné.

Sandre, black-bass, truite, brochet, carpe. Les pêcheurs d’eau douce cherchent souvent les carnassiers depuis leur plus jeune âge. Pierre Dufour, de la Fédération de pêche 64, pratique sa passion depuis ses 17 ans, en vallée d’Aspe dans les Hautes-Pyrénées. C’est aussi grâce à un proche qu’il s’y est mis : « Au début, j’étais une catastrophe. Mon ami me disait simplement ‘t’as un trou, tu te démerdes !’ Puis, je me suis amélioré au fil des années. » Aujourd’hui, des ateliers pêche nature sont organisés dans toute la région, sous l’égide de la Fédération Nationale de la Pêche en France.

Une belle robe rouge aux reflets dorés

Alix Gilles-Bon tient à insister sur un point, celui d’un besoin certain d’un milieu en bon état. Le pêcheur d’eau douce identifie essentiellement deux problèmes que l’activité rencontre, « sur la quantité et la qualité de l’eau. » Contrairement à ce qu’avait déclaré Alain Rousset, président de la Région pendant sa tournée au Salon, il ne considère pas le silure comme un invasif nuisant à la biodiversité : « Il se régule naturellement. » En revanche, il cite l’état alarmant des surfaces aquatiques dans les Deux-Sèvres : « Un tiers des cours d’eau étaient en assec en 2018. »

Pierre Dufour complète son collègue. « Dans les années 60, la pollution dans les grands gaves, notamment à Oloron-Sainte-Marie, par le secteur de la pétrochimie était telle qu’on pouvait même la sentir ! Depuis 15 ans, il y a une amélioration car les usines font des filtrations. Aujourd’hui, nous pouvons à nouveau consommer les poissons et des espèces recolonisent même les cours d’eau, dont la truite fario, ce magnifique poisson à la belle robe rouge et noire et aux reflets dorés », se réjouit le Béarnais. C’est certain, la pêche a vraiment de beaux jours devant elle en Nouvelle-Aquitaine.

Alain Rousset à la pêche

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