Les chiens de troupeaux, des travailleurs nés et passionnés.


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/06/2011 PAR Laura Jarry

Instinct et apprentissage.
Avec certains guidages de troupeaux d’oies en plein Salon, c’est sur le Ring Central que les Borders Collies de Can-Idée Education (Salles, en Gironde) peuvent plus facilement guider leur cheptel de brebis. Polyvalents et toujours volontaires, ces chiens de troupeaux nés, sélectionnés pour ce travail depuis plus de cent cinquante ans; sont d’une aide très précieuse pour les bergers ; ils obéissent à leurs sifflets, leurs intentions, et servent grandement l’exploitation.
Après les ordres de base, le Border se placera à l’opposé du maître, du décideur afin de rabattre les animaux. Cela reste un spectacle amusant de voir ces chiens se figer lorsque le berger leur ordonne de s’arrêter, se précipiter quand il leur intime l’ordre de tourner à droite ou à gauche. Les distances s’agrandissent entre le maître et son chien ; au final, « le chien parvient à conduire lui-même les brebis », sous les ordres du berger bien sûr. Certains donneront quelques coups de dents aux brebis : il s’agit de montrer au troupeau qui est le maître, de garder le contrôle sur les bêtes les plus récalcitrantes.

Chiens d’exception.
Dans la mesure des possibilités qu’offre l’espace fermé du Salon, Sophie Collodant et Gérard Lalande font démonstration de plusieurs chiens, d’âges différents et donc pas encore tous parfaitement dressés. Cela se ressent dans le regard des Borders, moins attentif et plus attiré vers le public pour Geth, seulement cinq mois, et vif, concentré pour Va des Mauves Bruyères, championne de France 2009 et sélectionnée pour la seconde fois au Championnat du Monde.
Cette Border femelle de sept ans a su donner ses dons à ses petits, la jeune Bala de quatre ans étant très prometteuse. Toutes deux agissant en duo sur le troupeau, elles ne s’occupent pas l’une de l’autre, obéissant à des sons différents qu’ordonne leur maître. Quand bien même un obstacle chute à terre, elles n’y prêtent pas attention, restant concentrées sur les brebis. Une manière pour Sophie Collodant de rappeler que la plus grosse punition pour un chien de troupeau est d’être privé de têtes à garder, à trier, à surveiller, que ses chiens « sont des vrais passionnés de leur travail ».


Laura Jarry.


Visible sur le Salon de l’Agriculture, au Ring Central, les 2 et 4 juin, entre 10h et 12h, 15h30 et 17h.
Crédit photo : Aqui.fr

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