Les éditions du Castor astral – « Petite encyclopédie du cannabis » de Nicolas Millet


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 20/03/2011 PAR Olivier Darrioumerle

Dans la petite encyclopédie du cannabis, Nicolas Millet met en lumière les lieux confidentiels, Coffee Shop hollandais ou Gurza égyptien, décortique les pratiques des fumeurs et donne quelques recettes de cuisine, à titre indicatif. Pour ne pas se coucher idiot, on apprend à confectionner un bon Space cake à base de beurre de Marrakech ou un green dragon avec du rhum ou de la vodka. « Dans un bocal hermétique, mélangez tous les ingrédients ( 10 gr de têtes de cannabis séchées, quelques gousses de vanille, 1 morceau de gingembre frais, 2 cueillères à soupe de sucre de canne). Laissez macérer la préparation à l’abri de la lumière , dans un endroit tempéré, pendant trois mois. »
Pour autant l’auteur nous met en garde contre les mélanges toxiques. Les risques, bien sûr, la loi, aussi. En préambule, les éditeurs et l’auteur calment leslecteurs d’une éventuelle appétence pour le « vague éveil » qu’offre le cannabis.   » Ce livre rassemble dans un même volume tout ce que cette plante réunit de faits scientifiques, culturels, historiques et sociaux. Sous la forme d’une encyclopédie, avec ce qu’il faut de sérieux et de ludique. Puisse le lecteur y trouver de quoi étancher sa curiosité. » Un parapluie pour se protéger des foudres de la loi ? Pas seulement. Saviez-vous qu’ une marche était organisée tous les ans à Bedous, dans la Vallée d’Aspe, pour la légalisation du cannabis ? En parcourant cette petite encyclopédie, on n’apprend pas que la technique de l’inhalation fruitée ou la recette du Dawa-Mesk. Outre le fait que les araignées tissent une toile particulière lorsqu’elles partagent les fumées de haschich, on apprend de source très sérieuse que « le cannabis a sans aucun doute joué un rôle dans la religion judaïque. […] C’est une substance qui ne pouvait qu’être présente dans les mélanges chrétiens ». Dixit Carl Ruck, professeur de mythologie classique à l’université de Boston. Alors, Jésus était-il le premier des hippies ?  

Photo : aqui.fr

Olivier Darrioumerle

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