Les vins d’Aquitaine en concours : un parcours sous haute surveillance


Andrea Schmitz
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/05/2009 PAR Joël AUBERT

La Chambre d’agriculture de la Gironde s’en est faite uneremarquable spécialité, offrant ainsi aux vins des nombreuses appellations régionales l’occasion de tenter leur chance. Trois millésimes –2005-2006-2007- subiront l’épreuve de la dégustation, bien entendu à l’aveugle, au terme d’un parcours réglé à la minute.Et ceci depuis le top de départ, l’inscription en janvier auprès du centre viti-vinicole de Blanquefort, jusqu’aux verres des cinq personnes qui composent le jury de chaque table de dégustation.

Quatre bouteilles de chaque vin
La réputation de pareil concours ne souffre, en effet, aucune improvisation. Et, depuis son quartier général de Blanquefort, Françoise Errewyn veille au respect méticuleux de chaque étape. Inscription en janvier, sélection en février et prélèvements effectués au chai, en mars, selon un planning serré avec des équipes assermentées qui tournent dans toute la région. Quatre bouteilles de chaque vin concurrent sont remplies et transportées ensuite, la première semaine d’avril à Blanquefort, vérifiées une à une, étiquetées et classées par millésime et appellation.

Avec l’aide des lycéens de Blanquefort
Chaque bouteille est ensuite « mise à terre » avant d’être « mise en jury » une tache à laquelle contribuent les élèves du lycée agricole… ycompris pendant les vacances scolaires. Sur les quatre bouteilles prélevées une ira sur table pour être dégustée, une de secours est prévue à toutes fins utiles, une troisième sera réservée, en cas de possible contrôle de la répression des fraudes ; la quatrième bouteille sera envoyée par le propriétaire à un laboratoire qui, lui-même, adressera son compte rendu au centre. Précision : les trois bouteilles répertoriées seront acheminées dans des cartons séparés pour s’assurer d’un anonymat complet. Deux jours avant le concours, les vins auront été débouchés et rebouchés instantanément avec un bouchon plastifié.On aura veillé à la température tout le temps de ce parcours du combattant en veillant, en particulier, à ce que les blancs soient acheminés par camion frigorifique.
L’ensemble de ce protocole mérite vraiment un coup de chapeau et ne peut que donner du relief aux vins médaillés. Il ne faut pas chercher d’autres raisons au succès de ce grand rendez vous annuel, après celui du salon de Paris.

photo aqui: Andrea Schmitz 

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