Remise du prix de la fondation pour une agriculture durable en Aquitaine


Lucy Moreau
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Publication PUBLIÉ LE 28/05/2014 PAR Lucy Moreau

Cette année, la fondation a décidé de lancer son appel à projet en privilégiant ceux garantissant des dispositifs efficaces énergétiquement. A la suite de la désignation d’experts qui se sont rendus sur les exploitations, trois candidats ont été sélectionnés.
Ce mercredi 28 mai, à la foire internationale de Bordeaux, les lauréats (à l’exception de la SCA du Hourie) sont venus présenter leurs réalisations devant les membres de la fondation et les experts et se sont vu remettre leur prix.

Jean-Marc Laffargue a obtenu le prix FADA 2014, le récompensant à hauteur de 2 000 euros pour son projet d’ « adaptation d’un système de production par des choses simples pour une meilleure efficacité énergétique ».  Son projet s’inscrit dans une économie d’énergie par la simplification des pratiques culturales comme en pratiquant le non-labour ou en supprimant la fertilisation phospho-potassique. Mais aussi dans la réduction de gaz à effet de serre par l’adhésion à la filière Bleu-Blanc-cœur. Jean-Marc Laffargue a ainsi réussi à baisser ses charges (fioul, engrais, éléctricité), et dans le même temps à augmenter sa production.

Jean-Jacques Reygades a, quant à lui, décroché la seconde place avec la mention spéciale « initiative » et a reçu un chèque de 1 500 euros. Son projet est pour le coup innovant, puisque c’est une première en Europe : la mise en place d’une serre double paroi gonflable avec chaufferie biomasse. Les apports de cette innovation sont multiples : gain de productivité, réduction de l’utilisation des pesticides, et utilisation des énergies alternatives. Un trio gagnant qui permettra de produire de belles tomates landaises, puisque son exploitation est située à Parentis-en-Born.

Pour finir, c’est la SCA du Hourie qui a obtenu la mention spéciale « ingénierie technique »  pour sa remorque de récupération des déchets derrière moissonneuse-batteuse et chaudière de brûlage des rafles. Ce qui permet à ces landais une autonomie de séchage du maïs à la ferme. Les experts n’ont pas manqué de souligner la « forte ambition » de ces agriculteurs et ont félicité leur « ingéniosité ».

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