Salon du Livre 2012, trois questions à Olivier du Payrat, directeur du livre et de l’écrit à ECLA


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/03/2012 PAR Lise Gallitre

@qui.fr-L’agence ECLA est une nouvelle fois au rendez-vous auprès des auteurs et des éditeurs aquitains pour ce Salon du Livre parisien, quelles sont cette année les attentes, les espoirs ?
Olivier du Payrat– On ne peut pas dire qu’il y ait véritablement d’attentes différentes par rapport aux précédents salons. L’agence ECLA reste fidèle à ses engagements : donner une visibilité à des éditeurs Aquitains au milieu de cette grand-messe de l’édition parisienne et montrer la vigueur de l’édition régionale. Cela étant dit, on ne peut jamais trop s’avancer sur la réussite ou non d’un salon mais cette année, je suis très satisfait de de la qualité de ce qu’on a à proposer: de nombreuses animations, des conférences, des présentations d’ouvrages et de maisons d’édition aquitaines, des dédicaces, des cartes blanches… Concernant les espoirs pour ce Salon, on attend et espère des visiteurs professionnels et grand public mais aussi des acheteurs, c’est le « jeu ».


@- Petite nouveauté cette année au Salon, une sélection de huit éditeurs aquitains réunis autour de la fiction courte et de la nouvelle. Pourquoi mettre en valeur le récit court comme genre littéraire ?
O.D.P-
Il ne s’agit pas vraiment d’une spécificité propre à cette édition 2012. Chaque année, ECLA opte pour une thématique et la met en avant pendant le Salon. L’an dernier, nous avions par exemple choisi de nous intéresser aux pays nordiques. Là, on a fait le choix de se consacrer à la nouvelle, genre de grande qualité chez un certain nombre d’éditeurs aquitains. La nouveauté, c’est que cette année, il ne s’agit plus d’un catalogue mais d’une affiche thématique qui met à l’honneur les nouvelles et fictions courtes issues de la diversité éditoriale de l’Aquitaine. S’il y a donc quelque-chose d’inédit cette édition, ce n’est pas tant le thème abordé mais plus le support employé. On espère qu’un public plus large s’appropriera ce nouvel « objet ». On tente, on verra bien !

@- Autre innovation pour cette année, ECLA invite une dizaine de libraires indépendants de la région. Qu’attendre de cette venue des libraires à Paris?
O.D.P- 
Le Salon parisien, c’est LE rendez-vous du livre par excellence, une grosse opération pour tous les professionnels, un gros budget. Il doit donc concerner un public large, c’est le Salon du Livre, pas le salon de l’édition; les libraires y ont donc évidemment leur place, et pas uniquement ceux des grandes enseignes. On a donc trouvé intéressant de travailler avec des petites et moyennes librairies comme Grain de Lire à Lalinde, la librairie de Corinne à Soulac ou encore L’essentiel à Casteljaloux, l’objectif étant d’inviter deux libraires par département à venir avec nous à Paris. Ils ont été choisis au regard de leur dynamisme et de leur attention à l’édition en région. En finançant la venue de ces 10 libraires indépendants, on leur donne aussi le moyen de « monter à Paris » plus facilement, ce n’est pas forcément toujours évident pour eux de le faire. L’idée est surtout de favoriser la découverte des éditeurs aquitains et de leurs catalogues, après, chacun fait comme il veut. Ce qui est sûr, c’est qu’on a pour l’instant de très bons retours sur cette initiative; pour le reste, on ne peut pas encore trop s’avancer sur ce que ça va donner. Encore, une fois, on tente.

crédit photo: aqui.fr

propos recueillis par Lise Gallitre


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