Soulever un bout de rideau pour rentrer dans les Coulisses du Frac Aquitaine.


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 24/07/2013 PAR Laura Jarry
Coulisses du Frac Aquitaine.

Passer derrière le rideau.Architecte et designer, Olivier Vadrot est aussi l’auteur de nombreuses scénographies pour la musique, l’exposition ou le théâtre. Avec Coulisses, il exprime en geste le cadeau du Frac Aquitaine à son public : leur permettre de se glisser derrière le rideau les séparant des grandes salles de présentation, au fil de différents espaces aux formes diverses, à l’image de ce que chacun conçoit comme un véritable entrepôt d’un aussi grand musée. Il n’est nullement question d’accumuler les pièces de maîtres et d’empiler le tout façon brocante confuse ; au contraire, elles sont séparées les unes des autres, mises en lumière par le vide qui les entoure.
Certaines surprennent plus que d’autres, à l’image des appareils ménagers placés en vitrine par Jeff Koons ou de la « Madonna » verte fluo de Katharina Fritsch. Cependant, chacune donne à réfléchir sur l’origine de l’inspiration de l’artiste, son rapport à la matière et sa volonté artistique.


Focus sur deux d’entre elles.Parmi les œuvres les plus marquantes, de par leur taille et l’impression qu’elles laissent, on notera par exemple le « Sea Painting, Dunwich, Summer 2011 » de Jessica Warboys. Réalisé pour l’exposition « Au loin, une île ! » du Frac Aquitaine en 2011, l’ensemble était composé de trois toiles (ici une seule présentée, en image principale de l’article) et reproduisait une pratique commencée en Cornouailles en 2009 : sur une toile immergée dans l’eau de mer avant d’avoir dispersé sur sa surface différents pigments de couleur, on observe ici le travail de la vague et du vent qui en déploient les motifs et teintes.
L’œuvre « Sans titre (Marabout) » de Claude Closky est une autre fresque imposante à laquelle jeter un œil : correspondant à la forme murale (papier peint, en image de gauche) d’un livre que l’artiste a édité en 1995, elle s’amuse au jeu enfantin du « marabout, bout de ficelle » dans une version plus adulte, avec une collection de mots et d’expressions qui en devient presque impressionnante. Sans début ni fin pour le regard, le texte forme une image, à la fois purement littéraire et décoratif.


Entrée gratuite. Exposition jusqu’au 31 août.

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