Témoignage – Fanny Cheyrou – Journaliste


Fanny Cheyrou
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 07/12/2014 PAR Fanny Cheyrou - Journaliste
Non, petite correction : c’était en 2009. Très vite, après ce premier stage, Aqui m’a laissé trottiner au milieu des tracteurs et vallons de mon pays lors d’un premier reportage entre les noix et les vignes de Dordogne. Quelques mois plus tard, il m’envoyait en Périgord noir baigner dans un flot de musique baroque sur les bancs d’une église romane.

Et puis, tout d’un coup, les frontières ont complètement sauté ! Comme les pays avec la naissance du web.
Je suis partie vivre à Madrid, en Espagne, et Aqui est devenu l’« ici, là » ibérique, en me commandant un reportage depuis Madrid sur les Journées mondiales de la jeunesse, jusqu’au Pays basque espagnol pour suivre des chercheurs papotant brillamment sur « Internet et le futur de la démocratie ».

Et, comme j’ai la bougeotte et qu’Aqui k’aussi, Joël Aubert m’a donné le feu vert pour m’envoler pour Londres avec les athlètes olympiques du sud-ouest: le palois Tony Estanguet mord l’or, l’équipe de France féminine de handball en quarts de finale…

Voilà. J’étais partie de rien : en trois ans Aqui m’a donné les clés pour réussir des concours d’école de journalisme prestigieux à Paris. Les clés, que dis-je, le rire et la joie du commencement. En fait Aqui a forgé en moi l’équation à l’origine de ma vocation : la culture de l’altérité, la bienveillance, la passion de l’écriture et la simplicité.

Je suis aujourd’hui diplômée de l’Institut Pratique du Journalisme, Paris. Après un mois à la BBC Afrique à Dakar et six mois passés à La Croix, je suis partie en reportage à Chypre pendant trois semaines sur les pas des derniers Grecs orthodoxes de la partie nord de l’île. La semaine dernière, j’ai signé une collaboration avec Radio Vatican à Rome, où je vis désormais.

Aqui, maintenant, c’est dans ma tête l’écho de tous mes voyages dans le verbe, « ‘hki » l’interjection wolof du Sénégal, l’autonme en japonais « aki », l’ici et là espagnol. Mais, c’est avant tout mes racines online.

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