Weekend Horse Ball sur la grande carrière du salon


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 26/05/2013 PAR Nicolas Laplume

Peu connu du grand public, ce sport atypique a néanmoins attiré la foule ce weekend au salon de l’agriculture. Il faut dire qu’au premier coup d’œil, le Horse Ball impressionne, de par la vitesse du jeu, mais aussi par les contacts parfois virulents entre les chevaux. Le ballon est entouré de poignées en cuir, de façon à ce que les cavaliers puissent s’en saisir plus facilement. Cela permet aussi de le ramasser sans avoir à descendre du cheval, ce qui demande un certain équilibre. Comme dans tout sport collectif, les stratégies d’attaques et de défenses ont un rôle capital dans la construction du jeu. Les règles du Horse Ball favorisent le collectif, puisqu’il faut enchaîner au moins trois passes avec trois joueurs différents avant de pouvoir marquer un but dans l’arceau adverse (placé perpendiculairement à quatre mètres du sol). En raison du nombre de contacts très élevés, des arbitres sont présents pour réglementer le jeu, et pour sanctionner les fautes, tels que les charges sur un joueur en situation de ramassage, ou la mauvaise prise d’angle d’un cavalier sur un impact (qui peux s’avérer dangereux pour les chevaux).


« Un loisir avant tout »

La Gironde est en quelque sorte le berceau du Horse Ball en France. Réglementé à Blanzac dans les années 70, il s’est peu à peu étendu dans le reste du pays. Le club de Bordeaux-Blanzac fondé en 1978 est aujourd’hui le club le plus titré de France avec 14 titres de champion (le dernier acquis en 2012). Emilie Pastureau, chargée de communication au club bordelais nous éclaire un peu plus sur ce sport peu commode : « On choisit des chevaux qui sont équilibrés, rapides, qui ont des qualités énergiques fortes et qui sont froid dans leur tête, car on leur en demande beaucoup sur le terrain ». De ce fait, les matches de Horseball usent énormément les équidés et ne durent que 20 minutes. «Les chevaux se prennent au jeu. Mais il faut aussi effectuer en parallèle un gros travail de mise en forme du cheval, notamment au niveau de la musculation et de la condition physique » précise Emilie. Le Horse Ball est une discipline coûteuse, car il faut compter l’entretien des chevaux ajouté aux coûts des déplacements réguliers dans la saison. C’est avant tout un loisir, même pour les joueurs pros qui ont tous un travail en dehors.


Un championnat palpitant

C’est dans une chaude ambiance que la grande carrière extérieure du salon accueillait la 11ème et 12ème journée du championnat Pro élite féminin et la 15ème et 16ème journée championnat de France Pro élite (Mixte), plus haut niveau de compétition de Horse Ball en France. Il faut savoir que le championnat Pro élite se déroule sur 18 journées, répartis sur 9 weekends dans l’année (de octobre à juin). Jean-Baptiste Depons, horseballeur depuis 23 ans et joueur de l’équipe Bordeaux-Blanzac nous évoque sa passion : « Chaque weekend de championnat, c’est l’occasion de passer de bons moments avec les amis. On retrouve un peu l’ambiance festive du rugby. Depuis des années on se connaît tous, même avec les autres équipes. Nous sommes amis dans la vie mais adversaires sur le terrain ». Tombé dans ce sport équestre dès son plus jeune âge, ce sport est une vraie affaire familiale pour lui. En effet, ils sont trois de la famille à jouer pour Bordeaux. « Ce que j’aime dans le Horse Ball, c’est l’alliance entre le sport d’équitation et le sport collectif » nous explique Jean-Baptiste. Son équipe de Bordeaux-Blanzac réalise la bonne opération du weekend en battant Rouen (8-9) et Lyon (8-16). La bataille sera rude pour le titre entre Bordeaux, Arles et Chambly (les trois premières équipes françaises) lors des deux prochaines et dernières journées de championnat, le 22 et 23 juin à Haras de Jardy.

Retrouvez tous les résultats et le calendrier complet de la saison sur le site http://www.horse-ball.org/

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