Forum « Néo médias nouveaux métiers », les nouveaux usages pour le meilleur et pour le pire ?


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/02/2011 PAR Solène MÉRIC

Google, Facebook, 123 people, hacker, avatar, données, meta données, contributions, cartographie, identité numérique, e-business, géolocalisation, cyber-criminalité, marketing multicanal, web, blogs, réseaux sociaux, internet mobile… Une liste à la Prévert de phénomènes, tendances, et effets de mode que cette journée de réflexion autour des néo-médias s’est appliquée à analyser et décortiquer. Objectif : cerner au mieux ce que les nouvelles technologies engendrent comme nouveaux usages, et donc aussi comme nouveaux métiers.

Un changement extrêment rapide et qui s’accélère encore
De la sécurité de nos systèmes d’information en passant par le e-marketing et l’e-réputation, le forum SRC a cette fois encore balayé large. Un spectre d’ailleurs souvent technique qui vient confirmer à quel point, avec le web, « le changement est extrêmement rapide et de plus en plus rapide », comme l’ont souligné plusieurs intervenants. Un changement extrême qui pousse les professionnels de l’univers web, du marketing à la sécurité, à sans cesse surveiller et anticiper les évolutions pour toujours être efficaces dans leurs domaines de compétence. Des évolutions parfois inquiétantes puisqu’elles rendent les ennemis de plus en plus invisibles sur nos réseaux, et permettent aux stratèges du marketing de s’immiscer jusque dans nos téléphones portables, après avoir déjà envahi nos écrans d’ordinateurs. 

Sauvegarder notre « e-reputation »
Des évolutions qui amènent aussi de nouvelles notions, mieux (ou pire ?) de nouvelles réalités. Taper votre nom ou celui de votre entreprise sur Google, vous y trouverez quelle est votre réputation réelle sur le web, et d’autant plus si vous y êtes actif, par le biais de blogs, de réseaux sociaux, forums ou autres. Fadhila Brahimi, « strategic presence coach & speaker », analyse cette e-réputation comme une « extension de nous-même ». Mais problème : d’autres que nous peuvent y intervenir. Le challenge, selon Fadhila Brahim, est donc que « cette image web de nous-même ressemble le plus possible à ce que nous sommes », un vrai travail de suivi, et une présence virtuelle à organiser. Des sites se sont d’ailleurs spécialisés dans la mesure de cette e-réputation, en mettant en place toute une série d’indicateurs sur la pro-activité d’une personne sur le net, sur son capital sympathie, son capital relationnel, et sa capacité à échanger des informations avec les autres… Si une telle analyse des comportements peut paraître effrayante pour tout un chacun, c’est au contraire un moyen d’action fort, en termes d’image et de communication pour un professionnel ou une organisation soucieuse de sa double réputation, qu’elle soit physique, ou web, les deux univers  étant désormais dans une interdépendance croissante. En d’autres termes, en matière d’avancées technologiques comme pour toutes découvertes scientifiques, le pire et le meilleur s’y côtoient, selon l’usage que l’on veut bien en faire.

Solène Méric

Photo: aqui.fr

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