Le dossier Ford à Bordeaux devient un enjeu de crispation politique


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Publication PUBLIÉ LE 17/02/2009 PAR Nicolas César

« Il est, à l’évidence, des sujets sur lesquels on ne plaisante pas. Déclarer que « le problème de Ford a été réglé par Alain Juppé et Christine Lagarde », passe au mieux pour un numéro de mauvaise foi, digne d’une estrade de campagne électorale de troisième zone. Sans nier les mérites des uns et des autres, cela n’est pas acceptable de la part d’un Ministre de la République en exercice ». Dans un communiqué, Vincent Feltesse, le président de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) se dit « outré » par de tels propos « caricaturaux et excessifs ».

Le « mépris » de Xavier Darcos pour les élus socialistes
Il rappelle que « s’il y a en effet une leçon à tirer de ce dossier, c’est bien que l’ensemble des acteurs concernés – pouvoirs publics, collectivités territoriales au premier rang desquelles on trouve la Région Aquitaine et la Communauté urbaine de Bordeaux, responsables politiques, représentants syndicaux – ont convenu d’œuvrer dans le même sens pour aider à l’émergence d’une solution de reprise ». Selon le maire de Blanquefort, « de tels propos dénotent aussi un mépris véritable des élus locaux, notamment des élus socialistes, impliqués depuis le début sur le terrain auprès des salariés ». Il ajoute, « qu’instrumentaliser le dossier Ford alors que ce dernier n’est pas encore bouclé, révèle enfin un manque de sérieux de la part de Xavier Darcos ». Avant de conclure sur un ton, qui masque à peine son agacement : « pour s’ancrer en terre girondine après une défaite électorale en Dordogne, ce dernier devrait commencer par s’imprégner de la réalité de dossiers qu’il ne connaît pas ». De son côté, Ludovic Freygefond, premier secrétaire du PS en Gironde, s’est interrogé dans un communiqué à la fois sur « l’opportunité de cette démarche au vu des difficultés actuelles du monde de l’Education Nationale, et sur la nature de cette candidature qui s’apparente en tous points à un parachutage dans les règles de l’art orchestrée par les hautes sphères élyséennes ».

Nicolas César

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