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PUBLIÉ LE 20/09/2011 PAR Nicolas César1,96 m pour 110 kg, le pedigree de Matthew Clarkin est impressionnant. Puissant, véritable meneur sur le terrain et en dehors, l’homme en impose. « Nous savions en le recrutant que nous avions trouvé un capitaine », a confié hier soir Laurent Marti, président de l’Union Bordeaux-Bègles. Mais, à travers lui, symboliquement, c’est la montée du Club en Top 14 que l’on célébrait. Et cela a un impact au niveau local. « Nous avons enregistré 30% d’inscriptions supplémentaires au club rugby enfants », a souligné Arielle Piazza. Adjointe au maire. Chargée de la jeunesse, des sports et de la vie étudiante. Il y a bien évidemment aussi en partie l’effet « coupe du monde ».
Objectif : maintien dans le Top 14
Tout le monde aujourd’hui n’espère qu’une chose : que l’UBB se maintienne dans le Top 14. « C’est vrai que nous manquons d’expérience », a reconnu Matthew Clarkin. Pour l’heure, « le bilan est mitigé », a avoué le capitaine. Actuellement, le club est 12ème sur 14 avec une victoire, notamment face au Biarritz Olympique, étonnant dernier, et 3 défaites… « C’est maintenant que le plus dur commence », ont rappelé d’anciens rugbymen, tels Erik Bonneval. Or, à ce jour, comme toutes les équipes, l’Union est privée de ses mondialistes jusqu’en octobre. Cinq cadres (Avei, Leo, Lilo, Mailei et Florea) et une recrue (Sanchez) sont concernés. Mais, pour l’Union, les cadres sont plus importants encore qu’ailleurs. Ce sont eux qui aident les plus jeunes à franchir un palier, à faire leurs armes au plus haut niveau. La saison ne fait que commencer, mais le maintien parmi l’élite est un sacré challenge pour l’UBB. Si le pari est réussi, le club, né de la fusion en 2006 du Stade bordelais et du Club athlétique Bordeaux-Bègles Gironde, aura ouvert une autre page de son histoire et pourra regarder l’avenir avec davantage de sérénité. Le dernier titre de champion de France du CA Bèglais remonte maintenant à 1991.
Crédit photo : Nicolas César
