Périgord noir : du 6 août au 13 septembre du Danube à la Volga avec Duchâble, Engerer, Demarquette, Radulovic


L. Birnbaum
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/07/2008 PAR Joël AUBERT

@qui! : Du Danube à la Volga, le 26° Festival du Périgord Noir et sa programmation confirment votre irrésistible attirance pour l’Europe Centrale…
Jean-Luc Soulé : Le choix de ce thème fédérateur n’est pas anodin pour quelqu’un qui a beaucoup parcouru cette région et qui connait la richesse de la vie musicale en Europe Centrale, hier comme aujourd’hui. Il permettra de faire découvrir au grand public, tout au long de la saison 2008, interprétées par des d’artistes de renommée internationale, des œuvres très riches et variées de compositeurs venus d’une Europe encore mal connue, et ce dans des lieux patrimoniaux de toute beauté. Allemagne, Autriche, Tchéquie, Pologne, Hongrie, Roumanie, Albanie, Pologne, Russie sont donc invoquées comme autant d’étapes d’un parcours que l’auditeur pourra suivre en songeant à ces musiciens que nous aimons écouter car ils nous renvoient à ce que nous portons en nous de gènes marqués par la diversité européenne.
Les deux soirées inaugurales du Festival marqueront le ton de cette saison 2008 avec des œuvres de Bartok, Brahms, Kurtag, Chostakovitch et ceci en compagnie d’un jeune orchestre de chambre européen, l’European Camerata, placé sous la direction du chef français Laurent Quénelle. Quant à Brigitte Engerer, à l’issue du Festival, elle se souviendra, dans son programme, des longues années passées au Conservatoire de Moscou.

Dana SciocarliJ-L S. : Le choix d’une action de fond menée avec le remarquable chanteur et pédagogue qu’est Michel Laplénie, et ce pour la 8ème année consécutive, porte ses fruits. Le recrutement est largement international (même si nous sommes attentifs tous deux à pouvoir également donner leur chance à de jeunes aquitains) et les auditions d’hiver réalisées au CNR de Paris sont exigeantes. L’information est diffusée dans les principaux conservatoires en France et en Europe, mais le bouche à oreille aussi bien que les connaissances de Michel Laplénie et des autres professeurs (Yvon Repérant et Simon Heyerick) jouent beaucoup. Cette année, le choix d’œuvres de Monteverdi à caractère lyrique (telles Il Combattimento di Tancredi et Clorinda ou le Ballo dell’Ingrate) font appel à des effectifs importants. La section des cordes (14 musiciens) s’étoffe et se verra confier spécifiquement l’interprétation de pièces instrumentales de Monterverdi. Quant aux chanteurs (11), ils auront une grande variété de madrigaux à interpréter, outre les pièces à caractère lyrique évoquées. Mais nous arrivons aux limites des possibilités d’accueil du village dans des gîtes chaleureux et gourmands tenus par la famille du Maire, Claude Vilatte.
Il est à noter que cette Académie fait des émules, puisque nous avons créé l’an dernier une Académie d’orgue autour de l’orgue restauré de la Cathédrale de Sarlat. Un magnifique instrument du facteur français Jean-François Lépine construit mi-XVIIIème. Eric Lebrun, en est le directeur. C’est un organiste de grand renom (titulaire de l’orgue des Quinze-Vingt à Paris), il vient d’enregister l’intégrale de l’œuvre de Alexandre Pierre François Boëly, compositeur français de la période romantique dont on redécouvre la richesse de l’œuvre. Eric Lebrun est lui aussi d’origine périgourdine … Qui a dit que les périgourdins n’étaient pas musiciens ?

Plus d’informations sur www.festivalduperigordnoir.fr
Photos : L. Birnbaum,E. Manas

propos recueillis par Joêl Aubert

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